Monday, August 21, 2006

Acte 5: Les billes qu'on a bien voulu leur donner

Je me sens d'attaque pour monologuer encore sur un post, j'aime bien ça me donne une raison de vivre, qu'est ce que je ferais sans ce blog ? ... sans doute que je me ferais chier à écouter les remarques débiles et inintéressantes de la majorité des personnes. Je vous vois venir d'ici: "bart il prend tout le monde de haut, il se prend pour qui ?".

Personnellement, j'ai toujours reconnu être loin d'un mec omniscient , pire que ça je suis même inculte. Elle est belle celle là! Un inculte qui réfléchit ... et bah ouais, je crois que beaucoup ne font pas la différence entre l'intellecte et la culture. C'est bien dommage parce qu'avoir de la culture et ne pas savoir s'en servir ça conduit à suivre les autoroutes tracées par les médias de masse, véhicules suprêmes et modernes de notre belle culture. En gros, on te donne des billes mais c'est pas toi qui joue avec, au cas où quelqu'un dont je risque de tracer le portrait dans ce post lise mes dires.

J'espère ne faire ni parti de la catégorie des gens qui ont des billes et ne s'en servent, ni de celle des gens qui n'ont pas de billes mais savent s'en servir. La première catégorie est la plus fréquente et la plus flippante. La télé te montre comment acheter des billes, tes parents viennent avec toi pour te les offrir, même tes potes t'aident à compléter ta collection, si bien que tu en as un nombre incroyable. Si bien que quand tu arrives dans la cour de récré tu te sens comme le maître ultime du jeu de billes. Mais il faut toujours se dire qu'il y'a plus fort que nous. Y'a les flambeurs qui font semblant d'avoir laissé leur collec' à la maison pour pas l'abimer mais qui utilisent les billes toutes pourries que tu as vu à la télé, acheté, puis repeintes chez toi pour les personnaliser parfois: les billes que tout le monde a quoi et qui sont super cheap! En plus, la plupart des flambeurs jouent aux billes comme des hokeyeurs font du patinage artistique.

Dans la cour de récré, y'a aussi les mecs qui arrivent avec les quelques billes super classes, bien enveloppées dans une petite poche pour pas les abimer, ces mêmes billes qu'ils ont piquées à d'autres parce qu'elles faisaient jolies et attiraient les regards. Y'a pleins de gamins distingués en trois groupes majeurs: ceux qui ont un grand nombre de billes et ne savent pas s'en servir, ceux qui en ont un nombre normal et s'en serve tant bien que mal et ceux qui ont les billes de leur parents et s'en servent comme des dieux. Il y'a forcément des intermédiaires à ces groupes mais dans les grandes lignes c'est ça.

Parfois, y'a des mecs qui ont la classe et qui ont pleins de billes qu'ils ont trouvé à droite à gauche, sans tricher, et qui s'en servent comme des dieux sans en faire un fromage, mais bizarrement ce ne sont jamais eux que l'ont voit à la télé faire la pub des nouvelles billes ultra cool. Mais ça je crois que c'est encore plus la classe... J'aurais jamais la prétention d'appartenir à un tel groupe de personnes mais c'est à celui-ci que je m'efforce de ressembler. J'ai jamais eu l'envie de piquer les billes des autres, et je me suis toujours efforcé de m'entrainer chez moi pour que plus tard je puisse, sans l'écrire sur mon CV, montrer aux gens que je suis capable de me servir de ces foutues billes. J'ai préféré jeter la majorité des calots et autres boulets qu'on nous balance sur une grande partie des canaux médiatiques et me me faire ma propre collection en prenant les billes qui me plaisaient, claquantes ou pas. Aujourd'hui j'm'entraine dans une cour où personne ne viendra me faire chier et où je peux enfin me montrer à moi même que j'ai encore du travail à faire avant d'être un bon joueur, ce qui m'évitera d'avoir un égo démesuré comparé à certains qui ont les billes qu'on a bien voulu leur donné et qui les lancent comme pierres sans nom.

Acte 4: Les principes

Putain que la Société est bien faite! On nous inculque des principes basés sur la définition d'un bien et d'un mal, cette même définition basée sur des écrits parlant d'un gamin né dans l'amour de deux être qui n'ont pas eu la chance de pouvoir copuler ... C'est la beauté de l'évolution, on applique les principes fondés par les religions dont on pense être totalement écarté.

L'un des plus beaux principes reste le pardon. C'est un peu comme la clé de voute de toute la théorie théologique chrétienne: tendre la joue à son prochain. C'est une grande preuve d'intelligence, parce qu'après tout qu'est ce qui fait le plus mal à un homme: se recevoir un poing dans la tronche ou avoir a jamais honte d'avoir blessé une personne capable de le pardonner et de l'aider ? Je crois en la puissance vengeresse du pardon mais pour y avoir fait récemment appel je dois dire que quand tu te retrouves avec les deux joues rouges de baffes sans possibilité d'en tendre une troisième à ton assaillant la meilleure réponse reste la fuite. Ca fait peut être tarlouze mais ça évite de laisser les stigmates de la colère sur la face d'une personne dont aimerait bien qu'elle n'ait plus de souvenirs de toi.

Après le pardon, l'ignorance est le meilleur des remèdes à la connerie. Même si parfois la violence remet certaines idées primaires (comme l'instinct de survie) en place, l'ignorance et le doute eux vous détruisent au plus profond de l'être. Le questionnement incessant ... quoi de plus destructeur que ça ? Qu'est ce qui tue plus l'être qu'une question simple qui en engendre d'autres dans un cercle vicieux qui mène à la torture mentale la plus immonde qui soit ?

Après je ne parle qu'avec mes connaissances de petit post pubère de 20 ans, mais pour moi chacun a le droit de recevoir des leçons de la vie. Au même titre qu'une personne sortira grandie de la douleur engendrée par la trahison venant d'un de ses proches, ce dernier resortira grandi de l'absence de pardon de ce premier. Dit comme ça, tout parait simple, mais dans la vie tout est toujours compliqué, les circonstances agravantes nombreuses et la route est difficile à tracer quand on ne connait pas le cap.

C'est pourquoi l'homme s'attache justement aux principes. Après tout c'est toujours plus facile de suivre la route toute tracée par une série de principes, théories, et autres aboutissements de réflexions longues et ennuyeuses. Je m'en suis fait une "petite" liste et je m'en sers plus qu'occasionnellement. C'en est même devenu une fierté: rester soit même, se tenir à ses principes, ne pas défaillir et ainsi s'éviter le regret, ça reste une forme de défense plus qu'une forme d'attaque. Après tout à quel moment de notre vie ces principes ont-il surgit ? Lors de notre éducation biensûr mais ce ne sont que des principes qu'on utilisera par la suite comme les connaissances qu'on tente par tous les moyens de faire rentrer dans le crâne. Puisqu'ils n'ont pas trouvé de moyen médico-mécanique pour nous les foutre dans les cases vides de notre enfance, ils préfèrent nous donner une vérité générale sur le bien et le mal. Cette vérité la même dessinnée par une série de principe impossible à remettre en cause pour un enfant ... et c'est le jour où on se voit pousser les poils de couilles qu'on se met à réfléchir, y'a pas à dire la nature est bien faite! Ils ont près de 15ans pour nous bourrer le mou avec des idées toutes faites sur ce qu'il faut faire et ne pas faire et il nous faut les vérifier en près de 5 ans, pour savoir distinguer le vrai du faux: c'est peut-être ça le mystère de l'adolescence colérique ...

Pour ma part, mes principes se sont rédigés à la suite de mes expériences de jeunes ado soucieux de savoir ce qu'est la vie. Je suis sans doute con et je l'assume parfaitement, mais mes principes ont fait de moi ce que je suis, et on fait que je peut voir en mes amis les plus proches et les plus vrais, ceux là même qui ne me mentent pas, une image de moi même qui me plait. Le seul problème à ce schéma c'est que chaque problème rencontré avec un des membres de mon entourage engendre une remise en question immédiate. Il s'est trouvé au final que ce n'est pas un problème puisqu'il me permet ainsi de faire un travail sur moi-même.

Plutot que de continuer ce paragraphe sur ma vie qui n'intéresseront pas ceux qui la connaissent déjà, je conclurais ce chapitre par un grand "MERDE, VA CREVER!" à ceux qui ces derniers jours ont osé me dire que leurs principes valaient mieux que les miens, que je ne pardonnait pas assez ... le pardon quelle belle preuve de dépendance à autrui: on pardonne pour ne pas perdre celui qu'on aime même après une déception. Désolé mais moi les déceptions sont des pertes de tout sentiment et ainsi ne voit même pas la naissance de haine mais seulement d'une colère que je m'efforce de canaliser dans des activités constructives plutot que dans des débats stériles avec des gens plats et dénoué de toutes formes de respect. Celà dit en passant, quand ces mêmes personnes parlent de respect et d'ouverture d'esprit en me donnant des leçons, j'aimerai bien leur répondre que si pour être moderne et bien sous tout rapport il faut pardonner à celui qui t'as planté moult couteaux dans le dos, je préfère passer pour un connard de réac' devant des hippies sans valeur à mes yeux plutot que de me noyer dans la vague niaise et stérile de la culture AB production: j'ai jamais pu blairer les cons qui parlent comme dans hélène et les garçons.

Tuesday, August 01, 2006

Acte 3: Un voyage comme un autre

Avec un grand père claironniste, un oncle bassiste, guitariste, saxophoniste, trois autres jouant également de la six cordes sèche de hippy, un père pianiste et guitariste, et des parents globalement mélomanes ... je me demande toujours d'où me vient ma passion pour la musique.

Le rapport entre ce titre et le contenu de ce post que sous entend cette entrée en matière n'est peut-etre pas évident pour tout le monde. Il vient d'une chanson du groupe caennais Amanda Woodward, dans la chanson "écarté du lucre" on peut entendre une phrase bien intrigante: "la musique, adoucit les moeurs, un voyage comme un autre, un voyage comme un autre". C'est peut être bête mais quand j'écoute des paroles que je comprends ça a tendance à me faire réfléchir (certains devraient peut-être avoir ce genre de réflexe parfois) et je l'ai traduit d'une façon qui n'est peut être pas la bonne, mais qui m'a orienté vers un débat intérieur fulgurant. La musique peut-elle être un voyage comme un autre (comprendre un divertissement comme un autre) ?

Ma première réaction (celle du réflexe ou alors celle qui vient de mes convictions les plus profondes) a été de me dire que c'est inconcevable. Je suis un passionné par la musique que j'écoute et que je joue et j'avoue avoir du mal à voir la musique comme un divertissement. Bien sûr mon point de vue et ma réflexion sont complétement obstrués par cette passion qui m'anime depuis ma plus tendre enfance.

J'ai découvert le rock en général dans le ventre de ma mère lorsqu'elle écoutait U2 et qu'elle allait aux concerts métal de mon oncle, et je me demande encore aujourd'hui si je pourrais avoir de l'estime pour moi si ma mère avait été à un concert de patrick sébastien lors de sa grossesse miraculeuse (j'ai déjà dit qu'un blog c'est fait pour les égocentrique nan ?). Par la suite j'ai été bercé par toutes sortes de musiques: reggae, pop, rock, heavy, hardrock, métal, ... tout ça sans vraiment y prêter attention, après tout quand on est jeune et con et qu'ils sont vieux et fous on prend leurs goûts et on se les approprie. J'ai eu la chance d'avoir des parents avec des goûts moins douteux que certains. Être fan de la socca dance à 5 ans n'a jamais été une preuve de maltraitance parentale, quand on écoute the police en boule à côté !

J'ai donc baigné dans un environnement musical dés mon plus jeune âge et j'ai ainsi appris à écouter la musique. Petit à petit j'ai appris par moi-même à en faire et ça m'a ainsi permis de la voir encore autrement. C'est pourquoi j'ai du mal à comprendre les gens qui écoute une musique par simple mode, tendance, ... du moins je ne le conçois pas pour moi. Alors qu'est ce qui incite ces foules à écouter telle ou telle musique ?

Je me dis "chacun sa culture, son environnement social, son évolution, ..." tant de paramètres qui font que tirer un portrait des raisons pour lesquelles chacun a tel goût précis est impossible. Pourtant je m'efforce d'essayer de comprendre quelles influences sociales, culturelles voire mystiques peuvent pousser certaines personnes à écouter de la musique purement formater et ainsi se ranger dans une case leur offrant une belle laine de mouton à revêtir pour ne pas avoir froid dans leur désert culturel glacial. C'est peut être ça finalement la vraie raison: il faut combler une absence d'identité culturelle propre en prennant l'exemple de la masse.

Après tout la masse apporte le réconfort: on ne décide rien, il suffit de suivre. A ce niveau, ce n'est pas du domaine de la décision mais de celui la définition de ses propres goûts. Parce que finalement le plus dur pour un passionné de musique c'est de définir les limites de ses goûts: quelles sont les choses que j'aime et qu'elles sont celles que je n'aime pas. Pour celà il faut faire l'effot d'une recherche intensive, cette même recherche qui vaut à certains jeunes d'aujourd'hui les railleries des plus vieux et soit disant plus savants. Mais bien entendu cette recherche n'est pas sans peine, cette peine que beaucoup préfère éviter et ainsi céder aux tendances en oubliant le principal: la musique n'est pas un voyage comme un autre.

La définition de la musique ? je n'aurais jamais la prétention de la donner, je peux donner mon avis mais sans qu'il soit affiché comme une vérité générale. Pour moi, la musique c'est la communication des sentiments par divers canaux: il y'a les notes celles qui vous font vibrer, qui vous donne la pêche, ou le blues, qui vous donnent envie de cogner ou l'inverse. L'interprétation de ces notes se base sur la sensibilité de chacun et c'est à ce niveau que selon moi les goûts de chacun se dévoilent. Au niveau de l'interprétation des notes mais aussi au niveau de leur digestion je dirais: certaines personnes ne peuvent pas supporter certaines musiques brutales comme elles ne supporteraient pas un chili con carne bien épicé comme on en fait chez nos amis moustachus. C'est physique voire physiologique.

Dans un deuxième temps la musique c'est aussi parfois des textes transportés par une voix. Cette voix se compose de notes (pas la peine de revenir là dessus) et d'un grain. Ce grain a la même propriété que les notes, à savoir qu'il n'est pas digérable par tous. Ainsi selon moi les textes ne sont réellement pris en compte par l'auditeur que s'il apprécie la voix en elle même d'abord. Donc on peut penser qu'une fois la voix assimilée les textes sont appréciés à leur juste valeur mais les sublimes textes que la variété nous offre me font penser le contraire. Pourtant c'est encore une fois une question de sensibilité. On peut faire passer n'importe quoi avec une voix qui plait de toutes évidences. Toujours est-il que les textes font également office de paramètre déterminant les goûts de certains. Et oui, certains aiment les bons textes, ceux qui décrivent leur propre vision des choses.

Tout ça pour dire quoi ? que les goûts ne sont pas compréhensibles par quelqu'un qui leur est étranger. Je ne comprendrais jamais ceux qui aiment patrique fiori et ils ne comprendront jamais que j'aime most precious blood ... c'est l'éternel problème d'incompréhension générale. Les goûts sont une chose, mais encore faut-il qu'ils soient déterminés de la bonne manière, c'est-à-dire par ce travail de recherche auxquels je faisais référence plus tôt, et non pas par la simple dérive de masse.

Au final, je ne comprends pas qu'on puisse sincérement écouter une musique nous étant imposée par la masse à gros coup de Fun Radio et autres médias poubelles. Tout simplement car ça revient à se faire gaver comme un canard dont on extraiera le fois pour le donner à manger à des néophytes du palais, semblables aux personnes chargées de sonder les tendances musicales sans réellement savoir d'où elles proviennent. Au final, c'est presque un acte militant que d'écouter la musique qu'on aime en se fichant royalement de ce que celui d'à côté écoute ... parce que même dans l'underground (si tant est qu'il existe) il y'a des passionnés et des suiveurs meilleurs navigateurs que philosophes ...

Acte 2: Là où tout commence ...

Et bah voilà, un blog à remplir, j'suis pas dans la merde ... j'espère que personne ne viendra lire ça régulièrement parce que la peur de sortir de l'underground internet me pend au nez. Je mérite pas vraiment d'être lu après tout, surtout par des gens qui ne me connaissent pas hors connection; parce qu'il y'a un monde hors connection.

Je me rappelle avant, je me demandais s'il existait un monde virtuel, modelable au grés de la volonté de génies mathématiciens qui en rentrant des chiffres dans une machine créaient la vie virtuelle. Aujourd'hui j'en suis rendu au point ou je me demande si quelqu'un a réellement échappé à l'emprise de ses génies du mal. Y'en a toujours qui viennent te voir en disant: "Je comprends pas ce que vous foutez sur votre PC en permanence ... Internet! Internet! C'est bien une belle connerie". Je me dis toujours qu'ils ont raison mais c'est quand même décevant de voir ces prophètes des temps modernes rôder sur myspace.com et donner des leçons de vie Hors Connection (HC) à tout-va.

De nouveaux prophètes on en manque pas: pour toute nouveauté sociale il y'en a comme pour toute tradition. C'est dans notre culture d'essayer de révolutionner notre monde, comme pour éviter de céder à la lassitude que nous procure abondamment la vie parfois. Certains militent contre notre culture des médias, d'autres contre nos habitudes carnivores ou encore d'autres contre le racisme, ... toutes ces causes ont leur bon côté évidemment, comme leur mauvais parfois. Enlève le racisme dans le monde, instaure la paix, fais de nous tous des végétaliens intégristes et réapprends nous le plaisir des bouquins d'antan et là ... on se fera chier. La révolution qui nous attire tous par son côté excitant, qu'elle soit culturelle ou politique, ne prend pas racine dans le néant mais on lui donne pourtant pour but d'arriver à un monde où tout sera beau pour tout le monde. C'est un des grands paradoxes de ce monde: les néoprophètes s'emmerdent à mourir alors ils luttent pour quelque chose, mais une fois que cette chose est accomplie, que faire ? Soit ils militent pour quelque chose de plus extrême, soit ils se rendent compte d'eux mêmes que ça ne sert à rien.

Le seul moyen d'éviter ces tendances qui nous font peur c'est de vivre en accord avec nous mêmes finalement, égoïstement, pour sa gueule. De regarder le monde comme il est, l'accepter comme il est dans sa globalité et ne pas essayer de le révolutionner par simple divertissement, bien souvent caché derrire une fausse détermination. Les seules luttes qui valent le coup sont celles qui ne révolutionneront jamais le monde mais qui pourraient le rendre meilleur à nos yeux. Millite pour la hardcore scene si tu penses que ça te rendra heureux, comme pour l'installation d'un hopital en Irak si ça joue sur ta propre estime, mais à quoi bon lutter contre la politique, la religion, la culture, les modes ? On s'y perd facilement ...

Bien sûr je ne fais pas l'apologie de la résignation, bien au contraire, il faut agir, mais sans se dire que ça changera le monde dans lequel on vit car après tout, a-t-il envie de changer ?

Acte 1: Introduction

La magie des temps modernes, la mode, l'incitation sociale au suicide cérébral, ... qu'est ce qui pousse les gens à faire des blogs? qu'est ce qui m'y'a poussé ?

En ces temps numériques où la communication se fait plus par un écran qu'un simple téléphone, une rencontre dans la rue ou encore moins un courrier postal je pense que la question ne se pose pas: je me laisse bercer par les tendances sociales et crée mon blog pour parler de ma gueule en bon égocentrique que je suis.

Ou alors peut-être que ce n'est qu'une façon de plus d'exprimer ses pensées en se disant que, comme une bouteille lancée à la mer, quelques personnes inintéressées et par là même inintéressantes les liront. Une façon d'exorciser ses démons de semi autiste de 20ans, de dire les choses qu'on ne dit pas quand on y pense parce qu'elles semblent inintéressantes. Après tout elles seraient à leur place ici, qu'y'a-t-il de plus inintéressant qu'un blog ou une page myspace sur notre toile addictive ? Quel est l'intérêt de lire les lignes écrites par un deumeuré quasi associal parfois ?

Mais en même temps le divertissement se demande-t-il quel est son propre intérêt ? Pourquoi foutre des clubbers écervelés dans un loft et les filmer 24h/24 : tout simplement parce qu'il y'a de la demande d'un public plus nombreux qu'on ne le pense. C'est bon de se sentir sans cervelle et abruti de temps en temps, quand tout nous fait chier il suffit de se poser et regarder un écran de verre qui nous propulse des images dans le cerveau sans savoir réellement comment il fonctionne.

Comme loft story ou la star ac' ces blogs ou monespace ne sont que du divertissement et rien de plus. Les sentiments ne passent que rarement à travers des bits ... 0 1 0 0 1 0 0 0 1 ... au final le bit le plus représentatif reste le zéro.